Palest’In & Out se penche sur les liens de la Palestine avec l’Afrique et s’inspire de leurs artistes...
Palest’In & Out se penche sur les liens de la Palestine avec l’Afrique et s’inspire de leurs artistes...
Extraits en avant-première mondiale du documentaire Black in the Holy Land, Existence is resistance sur les populations africaines-palestiniennes de la réalisatrice Nancy Leigh Mansour (USA).
Grand témoin et protagoniste du film: Yasser M. Qous (Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales), présentera son travail de recherche sur la communauté africaine-palestinienne de Jérusalem.
Présentation d’Espace intime, ce qu’il reste aux femmes en camps de réfugiés aujourd’hui, avec Rana Samara, artiste visuelle, lauréate de Palest’In & Out 2018.
Présentation de Les Fantômes de la mer avec Bruce Clarke. L’artiste sud-africain présente sa dernière exposition et son travail au Rwanda contribuant aux processus mémoriels.
Les artistes
Rana Samara, Artiste plasticienne, lauréate de Palest'In & Out 2018
Rana Samara est une artiste plasticienne diplômée de l’Académie Internationale des Arts de l’Université de Bir-Zeit. Elle se décrit ainsi :
"Mon projet s’intitule Intimate Space [espace intime]. J'ai étudié les normes sociétales, la sexualité, les rôles des genres et d'autres éléments associés à la vie moderne des Palestiniens. Je me suis essentiellement focalisée sur les facteurs les moins évidents qui reflètent la vie quotidienne des femmes vivant dans des camps de réfugiés et des communautés rurales surpeuplées, dont la vie continue à être gâchée par les traditions conservatrices et des exigences de la vie sous occupation. Les innombrables conversations que j’ai eues en toute franchise avec des femmes palestiniennes, m’ont permis de rapporter le récit de leurs vies intimes sur la sphère publique. Représentant souvent l’intimité conjugale, mes peintures sont des métaphores visuelles de la vie quotidienne des femmes palestiniennes vivant dans des environnements restreints, fortement entravés par des traditions internes et par des facteurs externes."
Certaines peintures du projet Intimate Space ont été exposées à Ramallah, à Dubaï et à Beyrouth. La presse médiatique et le public apprécient la nature colorée de mes toiles. Mon désir d’entamer un nouveau projet, de portée internationale et différent de mon projet actuel, se renforce. Les femmes en Palestine souffrent environnement suffocant, les restrictions ainsi que les traditions conservatrices ont un impact négatif sur la créativité et la création artistique".
Bruce Clarke, artiste plasticien
Plasticien et photographe, Bruce Clarke est né en 1959 à Londres de parents sud-africains. Il réside depuis le début des années 90 en France.
C’est aux Beaux-Arts de l’Université de Leeds, dans les années quatre-vingt, qu’il est initié au mouvement Art & Language animé par Michael Baldwin, David Bainbridge, Terry Atkinson, Harold Hurrell. S’inscrivant dans la continuité de ces pionniers de l’art conceptuel, son œuvre traite de l’histoire contemporaine, de l’écriture et de la transmission de cette histoire pour stimuler une réflexion sur le monde contemporain et ses représentations. Résolument ancrée dans un courant de figuration critique, sa recherche plastique intègre les codes pour mieux les retourner contre les appareils de pouvoir et d’injustice.
Bruce Clarke est un artiste engagé. Figure importante du mouvement anti-apartheid en France, au sein de la Rencontre Nationale Contre l’Apartheid, il devient dès son arrivée à Paris l’un des acteurs de la mobilisation de l’opinion publique française contre le régime. Parallèlement, il suit l’évolution de la guerre au Rwanda et des signes avant-coureurs du génocide puis participe à la mise en place du Collectif pour la Solidarité avec le peuple rwandais. Après un reportage photographique effectué à la demande de ce collectif quelques semaines après le génocide en 1994, qu’il décide de proposer la création sur un site proche de Kigali, Le Jardin de la mémoire, un mémorial en forme d’installation monumentale, projet réalisé depuis 2000 avec le concours des familles ou des proches des victimes et soutenu par la société civile, les institutions rwandaises et l’UNESCO. Egalement au Rwanda, il a travaillé sur un projet pour la 20ème commémoration du génocide en 2014, les Hommes debout : www.uprightmen.org. Ce projet a également été réalisé ailleurs dans le monde dans une vingtaine d’expositions (Genève, Lausanne, Bruxelles, Paris, Ouidah, Montréal etc.).
Après deux longs séjours en Inde, il travaille à partir de 2011 sur un projet qui s’appelle « People in the Crowd » où il tente d’évoquer la force de la foule comme force de changement dans le monde.
Artiste en résidence invité par le Conseil Général de Guadeloupe, il a réalisé l’exposition Fragments d’une Histoire de Demain sur le lien entre l’esclavage, le colonialisme et la mondialisation. Collaborateur du Fest’Africa à Lille pour le projet Rwanda : Écrire, filmer, peindre par devoir de mémoire, il travaille avec l’Afrika Cultural Centre de Johannesburg et anime des ateliers d’arts plastiques en Afrique du Sud, Ethiopie, Rwanda, Bénin, Tanzanie et en France. Il a fait paraître Dominations aux éditions Homnisphères (2006) et Fantômes de la Mer aux éditons ARTCO (2016).
En tant que photographe, il publie des reportages sur l’Afrique du Sud, la reconstruction du Rwanda, le retour des réfugiés libériens et la Palestine. Il est représenté par ARTCO Gallery en Allemagne. Ses œuvres sont exposées en Europe, en Afrique et aux Etats-Unis.
www.uprightmen.org
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A la faveur de la sortie du premier livre de sa toute nouvelle collection - Prostitution coloniale et post-coloniale - La Colonie organise, une rencontre/débat autour de la question du travail du sexe.
La romancière Cloé Korman et l’historien Pap Ndiaye ont rendez-vous à La Colonie pour débattre du racisme en France.
Après-midi autour de l’ouvrage « Dans la peau d’une poupée noire. Biographies imaginaires des poupées de la collection Deborah Neff.
Elena Sorokina propose une rencontre autour de l’exposition « From Flood to Flight »
Pour soutenir le projet d’ouvrage historique New Waves: L’Ecole de Casablanca, Zamân Books & Curating et La Colonie s’associent dans le cadre d’une soirée de fundraising.
Qu’est-ce qu’un étranger ? Qu’est-ce qu’un « migrant économique » ? Que lire derrière tous ces noms – Schengen, Frontex, Dublin – et ces sigles, OFPRA, CRA, OQTF ?
En partenariat avec L’Afro, co-fondé par Dolores Bakèla, La Colonie propose une soirée projection suivie d’un débat avec la réalisatrice du film "Freedom Fields", Naziha Arebi.
A l’occasion des 25 ans du génocide des Tutsis au Rwanda, Survie, la FIDH et la LDH vous invitent au colloque « Bisesero - L’opération Turquoise face au génocide des Tutsis du Rwanda ».
La Colonie reçoit Louis Pouzin, précurseur des réseaux pour une discussion sur l’avenir d’internet.
« Le savoir sur l’Orient, parce qu’il est né de la force, crée en un sens l’Orient, l’Oriental et son monde », Edward Saïd, 1980.
A l’occasion de la parution de la traduction de la monographie dédiée à l’artiste britannique Sonia Boyce, La Colonie accueille l’artiste ainsi que l’équipe éditoriale.
Face au silence
, et un débat auront lieu.« L’Intersection, collectif anti-raciste, féministe et anti-capitaliste te propose de les rejoindre à la Colonie, pour une joyeuse célébration
Car nos héritages sont aussi une affaire de fête !
La Colonie vous invite à une soirée de présentation et de débat avec les auteurs de l'ouvrage "Police. Questions sensibles" (PUF, 2018)
La revue PERSPECTIVE, la revue de l'INHA lance son numéro consacré au Maghreb à La Colonie !
NEGUS c’est le résultat d’une équation simple: un œil critique, une plume, une vision. Ce journal est pour tous ces observateurs du monde qui ont soif d’authenticité, de débat, de réflexion. Un monstre terrifiant de perspicacité et de réalisme qui balaye tous les domaines.
Présentation des enjeux de la prochaine Triennale de Photographie de Hambourg qui aura lieu du 7 juin au 7 septembre 2018, en présence des curators.
Nous sommes fiers d'accueillir samedi 21 et dimanche 22 octobre 2017 les Universités de la Rentrée de Présence Africaine. Voici le programme de ces deux journées de rencontres avec les écrivains de cette maison d'édition mythique.
La Colonie, un lieu de Savoir-vivre
et de Faire-savoir
Fondé par Kader Attia, Zico Selloum et leur famille.
La Colonie met au défi les postures amnésiques et délétères. C’est un lieu convivial qui engage, en toute indépendance, les chantiers du vivre et du penser ensemble.
En mettant en oeuvre ce projet, l’artiste Kader Attia entend poser au présent les questions de la décolonisation des peuples comme celle des savoirs, des comportements et des pratiques. Située dans un quartier où se mélangent populations africaines, indiennes et asiatiques, à deux pas de la gare du nord et donc aux carrefours de l’Europe comme du monde, La Colonie vise à réunir — sans exclusion et à travers ces formidables tribunes que peuvent être la création artistique et intellectuelle — toutes les identités et toutes les histoires, en particulier celles des minorités.
Tout à la fois repère et refuge, La Colonie est un espace à l’identité bigarrée : c’est un bar et une agora ; c’est un laboratoire et une lieu de fêtes ; c’est un lieu de paroles, d’écoutes, de partages, d’expérimentations et de monstrations.
Une architecture
Protégé du tumulte de la rue, l’espace en retrait de la Colonie est dominé par une haute verrière qui offre une lumière zénithale et paisible. Au rez-de chaussée, se déploie sur plus de 200 m2 l’espace du bar où l’on peut venir se reposer en prenant un café, où l’on donne rendez-vous à des amis pour boire un verre, où l’on peut manger sur le pouce, venir écouter un concert ou encore assister à une projection.
Au premier étage, une grande mezzanine donne sur le bar comme sur une court intérieure. Isolé du rez de chaussée par des vitres qui ne laissent passer que la lumière, cet espace est dédié au partage des savoirs en mouvement. On peut venir y écouter et proposer d’autres formes de pensées à travers des dialogues publics. La Colonie entend accueillir des collectifs, des militants, des groupes de recherches universitaires, des artistes, des acteurs sociaux pour les inviter à des partages libres d’expériences et de savoirs. On peut ici assister à des conférences, des lectures, des témoignages, participer à des workshops, des ateliers d’écritures…
Le deuxième étage est consacré aux différentes formes et concepts de l’art. Loin du contexte muséal ou institutionnel, les propositions artistiques y sont aussi bien conceptuelles que formelles, a-formelles ou performées. Les projets présentés sont également l’occasion d’élaborer une pensée critique non académique, en lien constant avec les enjeux de notre présent.
La structure architecturale du bâtiment, idéale pour ce type de combinaison, offre une grande fluidité entre les différents espaces car ici la vie, la pensée, l’engagement et les pratiques de l’art interagissent en synergie.
Une expérience de défragmentation
La Colonie se construit autour de la volonté de répondre à une urgence impérieuse de réparations sociales et culturelles.
Par delà les clivages religieux ou politiques, nos sociétés contemporaines ont atteint un niveau jusqu’alors inégalé de fragmentation que seul l’aménagement d’espaces de dialogues, de rencontres, de confrontations permettra de faire reculer. Ici comme un peu partout ailleurs, les fractures se démultiplient dans un silence criant, avec une violence accrue. La Colonie est une expérience de dé-fragmentation, de dé-morcellement, de réparations dans laquelle tout le monde est le bienvenu. Ce projet entend permettre aux savoirs universitaires de sortir des arcanes du pouvoir institutionnel et élitiste en leur permettant de se confronter à d’autres formes de transmissions. Il entend émanciper des modes d’appréhension et de savoir populaires, parfois non occidentaux, souvent minorés.
La Colonie souhaite décloisonner les savoirs, les pratiques, en valorisant une approche trans-culturelle, trans-disciplinaire et trans-générationnelle dans lequel tous et chacun trouve une place. Nous faisons le pari que sous l’égide de l’échange et de la palabre, l’art comme la pensée sont parmi les vecteurs les plus forts de cette défragmentation.
Si la Colonie est un lieu physique de rencontres, elle oeuvre également à l’archivage de ce présent en train de se faire et met à disposition librement les échanges et les expérimentations dont elle est le théâtre.
Kader Attia
Directeur et co-fondateur
Zico Selloum
Co-Fondateur de la Colonie
Sylvie Labiche
Directrice Administrative & Financière
Pascale Obolo
Responsable du Salon du Livre d'art des Afriques et des Editions de la Colonie
Alix Hugonnier
Coordinatrice de la programmation culturelle et artistique
Lucas Erin
Coordinateur de la production
Ava Attia
Responsable des réservations
Kristell Charbonneau
Responsable des privatisations - DRH
Christelle Boco
Responsable bar
Réalisation du site web
La Colonie est avant tout un lieu d'échange et de partage, et c'est dans cette idée que nous vous mettrons prochainement à disposition deux playlists : une comprenant notre sélection musicale, tandis que l'autre regroupera les derniers podcasts mis en ligne. Ces podcasts sont également disponibles directement dans leur évènement associé, prêts à être lancés pour accompagner votre visite.
Cette radio est disponible grâce à la plateforme de musique en ligne Soundcloud. Sur chaque podcast, le logo Soundcloud vous permettra d'accéder à sa page liée.