Universités de la Rentrée de Présence Africaine

Présence Africaine est la maison d'édition, créée par Alioune Diop en 1949 à Paris, qui a oeuvré à faire connaître et reconnaître les plumes des plus grands écrivains africains. Elle naît en pleine période coloniale et accompagna le mouvement de la Négritude avec ses auteurs Aimé Césaire, Léopold Sédar Senghor et Léon Gontran Damas. Présence Africaine a notamment commandité le film "Les Statues meurent aussi" réalisé par Chris Marker et Alain Resnais en 1951. Alioune Diop, son fondateur, est aussi celui qui mis en oeuvre le premier Congrès des Ecrivains Noirs en 1956 à Paris. Depuis son décès en 1980, c'est sa veuve Christiane Diop qui dirige la maison d'édition. Cette grande dame nous fera l'honneur de sa présence. 

 

Les Universités de la Rentrée visent à renouer avec une tradition à Présence Africaine : être à l'initiative, et instituer un calendrier de dialogues et de débats autour des problématiques générales et ce au prisme des mondes noirs. Outre la promotion de livres mettant en valeur les nouvelles générations d’écrivains, la mise en place de passerelles historiques avec des textes fondateurs, et l'inscription sereine dans l'avenir, les URPA prolongent une vocation plus que jamais d’actualité : la promotion et la participation à la vie intellectuelle dans une période en besoin et en urgence de réflexion. Dans cette optique, seront proposés des week-ends permettant des échanges transversaux dans le but de dynamiser l'image de la maison, de communiquer sur ses ambitions, ses productions, d'accueillir des producteurs de savoirs divers, et ce faisant de poursuivre son rôle historique de scène intellectuelle privilégiée.

Programme
samedi 21 octobre
10:30Next12:00
Cheikh Anta Diop: un héritage et des questions

A l’occasion du récent documentaire « Kemtiyu » qui lui est consacré, les non-familiers de l’œuvre de Cheikh Anta Diop, ont pu découvrir l’ampleur de l’œuvre du savant. Modèle de nombre de générations d’intellectuels, son héritage est à la fois salué et méconnu. En replaçant l’Afrique et les civilisations nègres au centre des délibérations, il a été un précurseur d’une dynamique de reconquête qui s’enrichit toujours de voies et d’optiques nouvelles qui reposent sur les siennes. Comment appréhender cet héritage pour mieux le porter à la connaissance du public ? Comment s’approcher au mieux de la vérité de l’Homme et des combats du Scientifique ? Dans un moment de tensions, avec l’urgence des enjeux de souveraineté linguistique et culturelle, comment vulgariser un héritage sans le trahir ? A travers un témoignage direct d’un de ses fils, et l'expertise d'un régulier de son oeuvre, engagés tous les deux dans le sillon qu’il a tracé, cette table-ronde discutera du legs et des interrogations qu’il suscite, de l’un des plus grands penseurs africains.

13:00Next14:30
L’écriture et le voyage: regards de femmes

Porter une voix haute, forte et originale dans la littérature quand on est une femme noire représente-il encore un enjeu ? A quels indices mesure-t-on les avancées du droit des femmes à travers la littérature ? Le genre influe-t-il sur l’approche littéraire ? Comment bousculer les ordres établis et garder la délicatesse ? Faut-il toujours démontrer davantage que les hommes pour asseoir sa légitimité ? Comment combattre les assignations ? Quelles recettes pour apprivoiser cette liberté ? A travers des trajectoires brillantes, des œuvres exceptionnelles, et deux caractères trempés, cette rencontre sera un dialogue entre expériences, les reflets partagés au miroir de l’altérité, de la féminité et du féminisme dans l’écriture. La littérature peut-elle être une échappatoire, voire un moyen de corriger les ordres patriarcaux, tout en sublimant l’imaginaire artistique ?

14:45Next16:15
Romans de la migration

Au carrefour des voyages, les romans offrent une évasion, une évocation artistique des tensions, des identités et des intimités. Ils charrient sujets variés, et consacrent les voix de la narration à travers la parure du style. Mêler plusieurs d’entre-elles, jeunes, et prises dans l’entre-deux cultures, les mettre en résonance sera le cœur de cette discussion. Repérer l’harmonie et les nuances dans l’approche des récits de la migration. Sonder l’antre des créateurs et discuter de leurs orientations et de leurs visions de leurs missions de romanciers sur le fil du voyage. Pourquoi le roman ? Donne-t-il un cadre plus vaste où se meuvent harmonieusement les appréhensions et les vicissitudes de la vie ailleurs ? En donnant la voix à de jeunes écrivains qui viennent d’écrire leur premier roman, et à un devancier, cette rencontre explorera l’art du roman confronté aux déchirures et aux enrichissements du voyage.

16:30Next18:00
Les arts : Créativité et dynamisme

Dans un bouillonnement sans cesse renouvelé, le monde des Arts est en perpétuelle régénération. De la peinture à la photographie, en passant par la danse, la mode, la musique, c’est un capital extraordinaire qui semble connaître son âge d’or. Comment alors envisager ce développement dans ces tensions relatives à la quête d’authenticité dans un fleuve d’influences ? Y-a-t-il des ARTS africains qui campent une spécificité ? Comment s’ouvrir sans se trahir ? Le dynamisme observé est-il porteur de messages politiques ? Est-il capté de manière positive dans la vie quotidienne ? Crée-t-il de nouveaux publics et de nouveaux horizons à l’avant-garde d’un savoir-faire qui peut inspirer le monde ? A travers une mosaïque de portraits, et un carnaval de dialogues, cette rencontre mettra des passerelles entre différents arts pour essayer de saisir l’approche des acteurs à travers leurs témoignages.

dimanche 22 octobre
10:30Next12:00
Diaspora noire en Amérique Latine: un héritage lointain et proche

Dans son souci d’ouverture qui a toujours été le pilier de sa politique, Présence africaine s’est intéressé à l’ensemble des mondes noirs. A l’heure où l’UNESCO célèbre la décennie des afro-descendants, il est important d’explorer les liens tissés par la dispersion. Cette rencontre abordera donc la question de la diaspora noire d’Amérique du Sud. A l’heure où la diversité et l’unité sont saluées, il s’agira d’arpenter à nouveau les routes de l’histoire pour suivre des trajectoires, des communautés de valeurs. A travers le témoignage d’acteurs de premier plan, ainsi que le travail de quelques écrivains, cette rencontre explorera les échos lointains d’une même origine et ses dynamiques d’adaptation, de création.

13:00Next14:00
Aimé Césaire

Comment lire Césaire en 2018, 10 ans après sa mort ? Que retenir de sa colère élégante ? Une voix forte amoureuse de l’œuvre du poète, assidu de cette oeuvre, Daniel Maximin nous parlera de son intimité littéraire avec le maître de Fort-de-France. Témoignage libre sur une œuvre fondatrice, l’idéal de la transmission gardera tout son sens à travers les anecdotes et les conseils d’une femme exceptionnelle. Dans une composition libre, il nous entretiendra de la passion pour l’auteur du Discours et de son message aux générations futures.

14:15Next15:15
Souveraineté économique : les enjeux

Alors que la conjoncture économique semblait prometteuse pour le continent où de bonnes dynamiques ont été notées, l’optimisme a connu un ralentissement inattendu. L’Afrique, dans ses différences de fortunes régionales, semble toujours fragile, prise en étau entre la nécessité absolue d’une souveraineté, économique, monétaire, politique et la réalité de son tissu économique, encore tributaire d’économies de puissances extérieures. Comment discuter de la question des terres et des risques d’hypothèque que cela pose ? Comment envisager ces différents enjeux à travers les notions de « souveraineté économique » ? Quelques modèles juridiques, politiques, adopter en intégrant les problématiques écologiques ? Alors que les débats gagnent en intensité autour de ces thèmes, cette discussion donnera la parole à des expertises pour éclairer le débat sur l’urgence des situations que cela occasionne. Comment l’économie peut-elle donner des réponses en termes de modèles, pour régler des questions qui ne refluent pas vraiment comme la famine et la grande pauvreté?

15:30Next16:30
Critique littéraire: vide ou trop plein ?

La critique a toujours été un parent pauvre de la littérature des Afriques. L’absence d’institutions, de réseaux de distribution, a impacté négativement la proximité entre les auteurs et leurs lecteurs. A côté des questions logistiques et éditoriales, la critique apparaît comme un champ délaissé. Ce qui ouvre la voie à des instances de légitimation par

défaut, ou à des captations de talents. Comment faire émerger une vraie critique littéraire sans complaisance ? La critique est-elle un enjeu suprême dans l’installation d’un paysage littéraire ? Comment renouer avec les échanges entre acteurs du monde littéraire à travers des débats dont le calendrier se ventilera en plusieurs autres rendez-vous en Afrique et dans la Diaspora ? En donnant la parole à des voix encore inconnues, cette discussion vise à identifier les champs encore inexplorés qui peuvent amorcer la montée en puissance d’une critique.

16:30Next18:00
Féminisme, le grand schisme ?

Le féminisme semble vivre de nouvelles mutations. Au carrefour des enjeux de race, de classe et de genre, inspiré par l’émergence du concept d’intersectionnalité, les ressorts traditionnels de la lutte féministe sont réinventés, ou à tout le moins réinvestis par de nouveaux contenus. Le paysage qui émerge consacre l’arrivée sur le devant de la scène de nouvelles militantes, dont les pratiques, comme la non-mixité par exemple, posent de plus en plus un débat intense. Greffés aux combats anciens, contre le patriarcat, pour l’égalité de salaire et de traitement, la quête de droits, ces nouveaux enjeux redessinent les perspectives partout dans le monde. Des pionnières jusqu’aux héritières, le cœur du combat féministe ne cesse jamais d’évoluer, constamment irrigué par les problématiques ayant trait à la migration, comme le délicat équilibre entre tradition et émancipation. A l’heure où l’universalisme est critiqué pour son aspect et ses intentions hégémoniques, l’afro-féminisme revendiqué, cette table-ronde cherche à mêler des voix légitimes, plurielles, intergénérationnelles, pour repenser ensemble les nouvelles optiques.

 

Partenaire média : Africa n°1

Biographies
Hortense Assaga

est journaliste télé sur Africa 24.

Seloua Luste Boulbina

est philosophe, ancienne directrice de programme (« La décolonisation des savoirs ») au Collège International de philosophie à Paris (2010-2016), actuellement chercheuse (HDR) à l’Université Paris Diderot. Théoricienne de la décolonisation, elle travaille sur les dimensions politiques, intellectuelles et artistiques des situations coloniales et postcoloniales . Elle a enseigné à l’Institut d’Etudes Politiques de Paris, à l’Université  Beishida de Pékin (2013) ainsi qu’à l’Université de Brasilia (2018). Elle est l’auteure de : Les Miroirs vagabonds ou la décolonisation des savoirs (arts, littérature, philosophie) (Les Presses du réel, 2018), L’Afrique et ses fantômes, Écrire l’après (Présence Africaine, 2015), Les Arabes peuvent-ils parler ? (Blackjack 2011, Payot Poche 2014), Le Singe de Kafka et autres propos sur  (Sens Public, 2008) et Grands Travaux à Paris (La Dispute, 2007). Elle a dirigé de nombreux ouvrages. Le dernier : Dix penseurs africains par eux-mêmes (Chihab, 2016).

Yoporeka Somet

est docteur en Philosophie et en Égyptologie, est auteur entre autres de L’Afrique dans la philosophie (2005), L’égyptien ancien par les textes (2013), L’Égypte ancienne, unsystème africaindu monde (2018) et Le roi Khoufou et ses magiciens, contes de l’Égypte anciennetraduit en cinq langues (2019). Il collabore à la revue ANKH, Revue d’Égyptologie et des Civilisations africaines.

Maboula Soumahoro

est professeure certifiée d'anglais, docteure en civilisation du monde anglophone et maîtresse de conférences au sein du département d'anglais de l'université François-Rabelais de Tours. Depuis 2015, elle dispense également des enseignements au sein des programmes Europe-Afrique et Europe-Amérique du Nord de Sciences Po Paris. De 2009 à 2011, elle a été Visiting Professor au Bard College (Bard Prison Initiative). Elle est spécialiste en études états-uniennes, afro-américaines et de la diaspora noire/africaine. Elle a été chercheuse invitée au sein du département d'Histoire (2002) et de l'Institut de recherche en études afro-américaines (2003) de la Columbia University à New York avant d'y enseigner de 2008 à 2009, puis de nouveau au cours de l'année universitaire 2016-2017. Cette même année, elle a également été nommée Visiting Faculty à Bennington College (Etats-Unis). Depuis 2012, en tant que présidente de l'association Black History Month, Maboula Soumahoro est fondatrice et co-organisatrice du festival Black History Month/Africana, une célébration de l'histoire et des cultures des mondes noirs. De 2013 à 2016, elle a été membre du Comité National pour la Mémoire et l'Histoire de l'Esclavage (CNMHE).

 

Elle est l’autrice de Le Triangle et l’Hexagone, réflexions sur une identité noire, ouvrage à paraître chez La Découverte le 6 février 2020.

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Informations
Le Projet

, un lieu de Savoir-vivre et de Faire-savoir

 

Fondé par Kader Attia, Zico Selloum et leur famille.

 

met au défi les postures amnésiques et délétères. C’est un lieu convivial qui engage, en toute indépendance, les chantiers du vivre et du penser ensemble.

 

En mettant en oeuvre ce projet, l’artiste Kader Attia entend poser au présent les questions de la décolonisation des peuples comme celle des savoirs, des comportements et des pratiques. Située dans un quartier où se mélangent populations africaines, indiennes et asiatiques, à deux pas de la gare du nord et donc aux carrefours de l’Europe comme du monde, vise à réunir — sans exclusion et à travers ces formidables tribunes que peuvent être la création artistique et intellectuelle — toutes les identités et toutes les histoires, en particulier celles des minorités.

 

Tout à la fois repère et refuge, est un espace à l’identité bigarrée : c’est un bar et une agora ; c’est un laboratoire et une lieu de fêtes ; c’est un lieu de paroles, d’écoutes, de partages, d’expérimentations et de monstrations.

 

 

Une architecture

Protégé du tumulte de la rue, l’espace en retrait de est dominé par une haute verrière qui offre une lumière zénithale et paisible. Au rez-de chaussée, se déploie sur plus de 200 m2 l’espace du bar où l’on peut venir se reposer en prenant un café, où l’on donne rendez-vous à des amis pour boire un verre, où l’on peut manger sur le pouce, venir écouter un concert ou encore assister à une projection.

 

Au premier étage, une grande mezzanine donne sur le bar comme sur une court intérieure. Isolé du rez de chaussée par des vitres qui ne laissent passer que la lumière, cet espace est dédié au partage des savoirs en mouvement. On peut venir y écouter et proposer d’autres formes de pensées à travers des dialogues publics. entend accueillir des collectifs, des militants, des groupes de recherches universitaires, des artistes, des acteurs sociaux pour les inviter à des partages libres d’expériences et de savoirs. On peut ici assister à des conférences, des lectures, des témoignages, participer à des workshops, des ateliers d’écritures…

 

Le deuxième étage est consacré aux différentes formes et concepts de l’art. Loin du contexte muséal ou institutionnel, les propositions artistiques y sont aussi bien conceptuelles que formelles, a-formelles ou performées. Les projets présentés sont également l’occasion d’élaborer une pensée critique non académique, en lien constant avec les enjeux de notre présent.

 

La structure architecturale du bâtiment, idéale pour ce type de combinaison, offre une grande fluidité entre les différents espaces car ici la vie, la pensée, l’engagement et les pratiques de l’art interagissent en synergie.

 

 

Une expérience de défragmentation

se construit autour de la volonté de répondre à une urgence impérieuse de réparations sociales et culturelles.

 

Par delà les clivages religieux ou politiques, nos sociétés contemporaines ont atteint un niveau jusqu’alors inégalé de fragmentation que seul l’aménagement d’espaces de dialogues, de rencontres, de confrontations permettra de faire reculer. Ici comme un peu partout ailleurs, les fractures se démultiplient dans un silence criant, avec une violence accrue. est une expérience de dé-fragmentation, de dé-morcellement, de réparations dans laquelle tout le monde est le bienvenu. Ce projet entend permettre aux savoirs universitaires de sortir des arcanes du pouvoir institutionnel et élitiste en leur permettant de se confronter à d’autres formes de transmissions. Il entend émanciper des modes d’appréhension et de savoir populaires, parfois non occidentaux, souvent minorés.

 

souhaite décloisonner les savoirs, les pratiques, en valorisant une approche trans-culturelle, trans-disciplinaire et trans-générationnelle dans lequel tous et chacun trouve une place. Nous faisons le pari que sous l’égide de l’échange et de la palabre, l’art comme la pensée sont parmi les vecteurs les plus forts de cette défragmentation.

 

Si est un lieu physique de rencontres, elle oeuvre également à l’archivage de ce présent en train de se faire et met à disposition librement les échanges et les expérimentations dont elle est le théâtre. 

L'équipe

Kader Attia

Directeur et co-fondateur

Zico Selloum

Co-Fondateur de

Sylvie Labiche

Directrice Administrative & Financière

Pascale Obolo

Responsable du Salon du Livre d'art des Afriques et des Editions de

Alix Hugonnier

Coordinatrice de la programmation culturelle et artistique

Lucas Erin

Coordinateur de la production

Ava Attia

Responsable des réservations

Kristell Charbonneau

Responsable des privatisations - DRH

Christelle Boco

Responsable bar

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